Le rocher Bayard est une spectaculaire aiguille rocheuse d’une quarantaine de mètres de haut se trouvant en bord de Meuse (rive droite), entre Dinant et Anseremme, dans la province de Namur (Région wallonne de Belgique). Associée à l’ancienne légende ardennaise des quatre fils Aymon, elle est une curiosité touristique importante de la région.
La légende:
Bayard est le nom du cheval des quatre fils du duc Aymon, prince des Ardennes. Ces quatre frères, preux chevaliers (et leur cheval) sont les héros d’une chanson de geste du Moyen Âge, très populaire dans la région des Ardennes.
D’après la chanson de geste, les fils Aymon fuirent la cour de Charlemagne, tous les quatre à dos de leur seul cheval Bayard, à la suite d’une querelle qui occasionna la mort d’un neveu de l’empereur. Poursuivis par les troupes de l’empereur, ils se trouvèrent cernés sur les hauteurs de Meuse. Montés sur Bayard, ils s’avancèrent jusqu’à l’extrémité de l’arête rocheuse qui, à cette époque adhérait encore à la montagne voisine. Au moment où l’empereur croyait enfin les tenir, l’intrépide Bayard frappa le roc de ses sabots et s’élança d’un bond prodigieux pour atterrir de l’autre côté du fleuve. Le grand bloc rocheux fut brisé en deux par ce coup des sabots de Bayard. Sur la roche désormais célèbre, on trouve encore aujourd’hui – dit-on – l’empreinte du sabot de Bayard.
En réalité, un petit pic existait à l’origine, mais la roche a été séparée par les soldats de Louis XIV, quand ils avaient envahi Dinant, afin de construire une route facile à côté de la Meuse. Cette route fut par la suite élargie pour permettre le trafic automobile.
Histoire:
C’est ici que fut arrêtée la patrouille allemande la plus avancée lors de la Bataille des Ardennes en décembre 1944 : en marge de la bataille de Celles, une jeep occupée par trois soldats allemands déguisés en Américains fut arrêtée par un barrage de mines.
(Source : Wikipedia)
Ancien site d’extraction de sable refractaire situé à proximité du village de Celles (Houyet – Belgique). Cette vaste sablière abandonnée depuis 1996 présente un intérêt esthétique indéniable par la diversité des coloris du matériau exploité. Elle a été creusée dans un dépôt de glaises plastiques diversement colorées (avec des dépôts sableux intercalés) et de sable quartzeux fin, accumulé dans une poche de dissolution du calcaire carbonifère. Encore peu colonisée par la végétation, elle héberge plusieurs éléments biologiques intéressants.
Le château de Walzin est un château belge situé en Condroz dans le hameau de Walzin, dans l’ancienne commune de Dréhance (aujourd’hui intégrée à la commune de Dinant) en Région wallonne dans la province de Namur.
Perché sur un piton rocheux de plus de 50 mètres de haut surplombant à pic un méandre de la Lesse, ce nid d’aigle a verrouillé au cours des siècles la vallée inférieure de la rivière ainsi qu’une des routes reliant Dinant à la France. Le château, un des plus grands de Belgique, a été construit au XIe siècle, probablement à l’instigation de Théoduin de Bavière, prince-évêque de Liège, ou de Conon de Montaigu, comte de Rochefort et compagnon aux croisades de Godefroy de Bouillon. Il sert de poste de surveillance et de défense avancée à la ville de Dinant. Le seul accès vers Dinant venant du Sud passait par le gué de Walzin. Le 16 septembre 1237, un traité concernant Walzin fut passé entre Henri IV, duc de Limburg, et le prince-évêque de Liège.
Umbrella Sky project est un projet qui a débuté en 2011 dans le cadre du célèbre festival annuel d’ « Ágitagueda Art Festival » au Portugal. Chaque année, durant les chauds mois d’été, une poignée de petites rues de la ville bénéficient de ces installations artistiques éphémères. Les parapluies colorés fournissent de l’ombre aux passants et ajoutent de la couleur dans le quotidien.
Les créateurs du projet Umbrella Sky, ont également lancé des ramifications de ce travail dans d’autres villes comme Lisbonne ou encore ici à Namur (Belgique).
Website: sextafeira.pt
Facebook: facebook.com/UmbrellaSkyProject
Twitter: @umbrellaskypt
Des camionneurs bloquent les autoroutes belges pour protester contre la taxe kilométrique. Le lancement de la nouvelle taxe kilométrique dans toute la Belgique le 1er avril a rencontré des protestations de camionneurs qui ont eu recours au blocage des sorties d’autoroute et des échangeurs. Près de Spontin, ce mercredi après-midi, un groupe de camionneurs a repris les voies de l’autoroute E411 très fréquentée de Bruxelles en direction de Luxembourg, créant des embouteillages importants.
Inauguré le 23 août 2014 en présence du roi et des autorités, le mémorial aux victimes du 23 août 1914 est une œuvre de l’atelier d’architecture bruxellois Kascen. Sa forme s’apparente à celle d’une stèle ultra sobre, tel un monolithe émergeant du sol dans lequel une crypte s’enracine. Fondé dans la mémoire et le passé, il remplace le monument originel jadis situé Place d’Armes, intitulé Furore Teutonico, inauguré en 1936 et détruit par les Allemands en mai 1940.
Ce nouveau mémorial est une coiffe avec un angle sommital de 90°, écho au transept de la collégiale en arrière-plan, épousant le contexte urbain. Ses dimensions ont été symboliquement extrapolées à partir du chiffre 674 ; nombre de victimes civiles dinantaises.
Des textes percés dans les parois illuminent intimement l’espace. Il s’agit des noms des victimes comme gravés dans le ciel où l’imaginaire se plaît à voir le souvenir des défunts et les messages de paix qui éclairent à jamais les ténèbres, en autant de métaphores lumineuses du souvenir.
L’entrée dans le mémorial se veut être un voyage intérieur, humble et respectueux, à la recherche des patronymes disparus. Des noms, uniquement lisibles de l’intérieur qui se découpent dans le ciel dinantais et que les rayons du soleil projettent sur le sol ou sur les visiteurs eux-mêmes par temps ensoleillé. L’âge des victimes est signifié via un graphisme épuré, fait d’un carré pour un an et d’une ligne pour une dizaine d’années.
Des appels à la paix se dévoilent depuis l’extérieur, clamés en promesse d’espoir au monde des vivants.
Une cartographie des massacres est dessinée à même la tôle. Chaque lieu d’exécution collective est marqué par des perforations évoquant les impacts de balles ayant frappé les victimes et les façades de la cité. Au centre, le lit de la Meuse accueille des paroles de paix réconciliatrices.
Enfin, la matérialité de la rouille renvoie à un effet sur un objet de métal à l’abandon, conséquence d’une guerre.