Exposition Musée Félicien Rops : Henry de Groux « Maître de la démesure »

Exposition Musée Félicien Rops : Henry de Groux (1866-1930) "Maître de la démesure"

Du 25 mai au 22 septembre 2019

« J’avais connu le peintre belge Henry de Groux chez Félicien Rops, son compatriote », écrit Ambroise Vollard, célèbre marchand d’art, dans ses Souvenirs d’un marchand de tableaux.

La carrière du jeune de Groux commence à Bruxelles au milieu des années 1880 et se poursuit en France puis en Italie. Félicien Rops, ami du père d’Henry, Charles Degroux, joue le rôle de conseiller et de protecteur auprès du jeune artiste.

Henry de Groux naît à Saint-Josse-Ten-Noode, près de Bruxelles, en 1866. Il suit les cours de Jean-François Portaels à l’Atelier libre de Bruxelles, mais doit les interrompre à dix-sept ans. Il expose ses premières œuvres en 1885 avec le groupe l’Essor à Bruxelles, puis est élu en 1886 au sein du groupe des XX, avec lequel il participe à trois expositions annuelles (1887- 1889). En 1888-89, il peint son œuvre la plus célèbre, Le Christ aux outrages qu’il expose à Paris en 1892, dans une grange, défrayant la chronique artistique. Il est menacé d’exclusion du groupe des XX en 1890 pour avoir refusé d’exposer ses œuvres à proximité de celles de Van Gogh. En quête perpétuelle d’acheteurs ou de mécènes qui l’aideraient à mener à bien ses projets grandioses, Henry de Groux poursuit sa carrière entre Paris, Bruxelles, Florence, Avignon et Marseille. Il y mène une vie chaotique, perturbée par la détresse matérielle et un rejet obstiné, quasiment maladif, des évolutions sociales, politiques et artistiques du monde moderne.

L’exposition présente une soixantaine de peintures, dessins, sculptures, gravures, photographies et documents des années 1880 à la Première Guerre mondiale. Henry de Groux s’y dévoile à travers des figures emblématiques comme le Christ, Dante, Wagner ou Napoléon. Ses pastels, souvent de grandes dimensions, aux coloris vifs et enlevés participent à sa réputation de peintre de la démesure. La violence des rapports sociaux et de la guerre est une thématique récurrente dans son iconographie.

Une exposition dans l’exposition vous attend à l’église Saint-Loup, partenaire du musée Rops dans le cadre de cette rétrospective. En effet, Le Christ aux outrages, l’œuvre majeure de Henry de Groux qui fut exposée pour la dernière fois en Belgique en 1930, est exceptionnellement présentée dans cette église baroque, à quelques mètres de musée. Sortie du Palais du Roure à Avignon où elle est conservée, la toile de 3 mètres sur 3, symbolise à elle seule le génie dévorant et tumultueux de l’artiste.

 

OUVERTURE DE L’ÉGLISE SAINT-LOUP (ACCÈS GRATUIT)
Mai, juin et septembre :
• DU MARDI AU DIMANCHE DE 14H À 18H
• LE SAMEDI DE 11H À 18H
Juillet et août :
• DU LUNDI AU DIMANCHE DE 14H À 18H
• LE SAMEDI DE 11H À 18H
Attention, horaires flexibles en raison du Festival musical de Namur (CAV&MA) :
20 & 21/06 : fermé
24 & 25/06 : fermé
30/06 & 01/07 : accès uniquement aux détenteurs du billet de l’exposition acheté au musée Rops
02, 03, 04, 07,10/07 : fermé
11, 12/07 : accès uniquement aux détenteurs du billet de l’exposition acheté au musée Rops
15 & 16/07 : fermé

 

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Exposition du Musée Félicien Rops : « Fleurs lascives »

Exposition du Musée Félicien Rops

Exposition du Musée Félicien Rops (Province de Namur) : « Fleurs lascives » du 02/06 au 23/09/2018.

En partant de l’intérêt de Félicien Rops pour les fleurs et, plus largement, de l’engouement de la bourgeoisie du 19e siècle pour les plantes, les serres et les jardins, Fleurs lascives met en scène les liens qui se tissent entre curiosités botaniques et représentations artistiques, entre sciences et arts. Inspirés par le discours scientifique de l’époque, certains artistes fin-de-siècle développent une véritable passion pour les fleurs, surtout pour celles particulièrement en vogue comme l’orchidée, le lys, l’iris ou la rose. Durant la période symboliste, les fleurs sont réinventées par les artistes qui les transforment en fonction de leur forme érotique suggestive. Les peintures, dessins, sculptures et photographies sélectionnés pour cette exposition sont placés en regard des revues horticoles les plus en vue de l’époque, des herbiers, des ouvrages scientifiques, mais aussi des oeuvres littéraires, au travers d’extraits représentatifs.

L’été sera fleuri à Namur !

De tout temps, les fleurs ont été admirées des promeneurs, des philosophes, des poètes et des artistes. Dans le quotidien des hommes, vivantes ou séchées, elles décorent les maisons, s’offrent dans des moments de joie ou de tristesse, donnent une signification ou un éclat particulier aux étapes de la vie. Objets d’études, symboles ou éléments de décoration, fleurs isolées et autres bouquets ont inspiré les plus grands artistes et scientifiques. Du Moyen Âge au 19e siècle, trois expositions vous emmènent à la découverte de cette thématique fleurie et des installations florales de Thierry Boutemy.

De nombreux partenaires proposent d’autres activités durant cette période estivale : l’église Saint-Loup, la tour d’Anhaive, la galerie Détour, le château de Thozée, la galerie du Beffroi, etc.

Rendez-vous sur fleurs2018.be pour le programme complet des activités.

Pour le programme d’activités annexes au musée, rendez-vous sur la page Agenda du Musée Rops

 

Infos pratiques:

www.museerops.be
Adresse : Musée Félicien Rops – 12, rue Fumal,12 – B5000 Namur – Belgique
Réservations : +32 81 77 67 55 ou info@museerops.be

 

Horaire:

Du mardi au dimanche :10-18h, Ouvert les lundis en juillet et août
Nocturnes :(jusqu’à 20h), tous les 1ers jeudis du mois

 

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Exposition Musée Rops : « Pornocratès dans tous ses états ».

Exposition du Musée Félicien Rops (Province de Namur) : « Pornocratès dans tous ses états » du 24/03 au 13/05/2018.

« Une grande femme nue sur une frise, les yeux bandés, conduite par un cochon ‘à queue dorée’. Voilà l’oeuvre et elle a pour titre : Pornocratie», écrivait Félicien Rops en décembre 1878. C’est sans conteste l’une des oeuvres les plus connues de l’artiste qui en dessina plusieurs versions, de dimensions différentes. « J’espère que c’est moral ! », dira-t-il encore en parlant de ce couple étrange unissant une femme à moitié nue et un cochon à la queue dorée. « Je viens de terminer une grande étude de femme d’après mon nouveau petit modèle que j’ai eu la cruauté de faire poser par 8 degrés sous zéro, nue comme la Vérité. L’Art rend féroce ».

Exposée en 1886 lors du Salon du groupe d’avant-garde les XX à Bruxelles, la Pornocratès ne passa pas inaperçue au point que des visiteurs indignés demandèrent au bourgmestre de faire retirer le dessin. « J’ai fait la trouée dans l’hypocrisie de notre temps, voilà tout », écrira-t-il ! Quelle est la symbolique de cette oeuvre ? Comment fut-elle accueillie au 19e siècle ? De nombreuses questions se posent face à ce dessin que d’aucuns considèrent comme le point de départ du symbolisme belge alors que d’autres évoquent son caractère surréaliste…
Cette exposition-dossier est l’occasion de présenter pour la première fois une vingtaine d’états de la gravure en couleurs réalisée par Albert Bertrand en 1896. Une campagne de restauration réalisée par le service du Patrimoine de la Fédération Wallonie-Bruxelles permet la présentation des différentes étapes de cette technique d’impression colorée, mises en images par la Cinémathèque de Bruxelles.

Pour évoquer la modernité toujours actuelle de Pornocratès, des artistes comme Pol Bury, Jacques Charlier, Jacques Lennep ou encore Antoine Roegiers exposent leurs créations à côté de ce chef-d’oeuvre de l’art belge, qui continue de représenter, aujourd’hui, une certaine « belgitude ».

En collaboration avec l’Administration générale de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service général du Patrimoine, Direction du Patrimoine culturel dans le cadre de l’année européenne du Patrimoine culturel

Catalogue : textes de L. Bibot, V. Carpiaux, S. Dogot, D. Laoureux, C. Massin, M. Préaud, S. Schvalberg, C. VandeWattyne & L. Verslype, 104 pages, 60 illu., éd. Province de Namur. Prix : 15 €.

 

Infos pratiques:

Musée Félicien Rops – 12, rue Fumal,12 – B5000 Namur – Belgique

www.museerops.be

+32 81 77 67 55 ou info@museerops.be

 

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Sanctuaire du Frère Mutien-Marie

Tmobeau du frère Mutien Marie de Malonne

Le Centre Mutien Marie

Le centre Mutien-Marie est un lieu de pèlerinage, de prières, de demande et de remerciements de grâces obtenues. Ce centre abrite un musée et une salle audio-visuelle où vous est racontée la vie du Saint. La Chapelle Saint-Berthuin est également visitable ainsi que la Grotte Notre-Dame. En outre, vous y trouverez un magasin de souvenirs.

Contact:
Frère Jacques VAN NESTE
Sanctuaire du Frère Mutien-Marie :
Fond de Malonne,117 5020 Malonne
Tél. +32 81 44 51 67

Site internet du Sanctuaire

Carte blanche à Michaël Guerra

Exposition « Morphosium » : Carte blanche à Michaël Guerra – Galerie du Beffroi (Namur).

« Depuis la nuit des temps, dans toutes les cultures, l’homme n’a de cesse de vouloir accéder à la perfection de son image, tentant par la modification physique de son corps et le port de vêtements et accessoires richement travaillés, d’accéder à cette utopie. En utilisant les techniques de couture et de broderie, Michaël Guerra analyse, décode et traduit avec sa vision contemporaine cette quête incessante vers la beauté ».

Du 1er décembre 2017 au 14 janvier 2018, la Ville de Namur donne Carte blanche à Michaël Guerra pour l’exposition «Morphosium» à la Galerie du Beffroi. Diplômé de La Cambre en stylisme et création de mode, ce créateur belge (Namur/Andenne) travaille des matériaux raffinés comme la soie, le cuir, la fourrure avec une grande minutie pour les détails. Il s’intéresse au savoir-faire et aux méthodes artisanales. La broderie et le perlage, deux spécialités devenues rarissimes, jouent un rôle-clé dans sa démarche artistique.

Michaël Guerra cherche à faire du vêtement un objet unique, une sculpture appelée à être portée mais aussi exposée. Ses réalisations sont une manière de créer une atmosphère, de raconter une histoire.

L’exposition «Morphosium» présente sa pièce-maîtresse la Suoga, miao des Ravines créée dans le cadre d’Europalia Chine, avec habit traditionnel et coiffure à cornes, ses silhouettes composées de soie, fourrure, vieille dentelle, plumes, cuir, perles, peaux de reptile (des matières toujours de seconde main, question d’éthique !), ses poupées en cuir et en bois, ses photomontages peuplés d’êtres hybrides…

Inspiré d’histoires, de mythes et de légendes, cet univers à la fois sensuel et énigmatique est mis en résonance avec les oeuvres de quatre artistes que Michaël Guerra apprécie et qui le touchent : Olivia Droeshaut & Yves Dethier, Michel Peetz, Bertrand Sottiaux. Pas de confrontation entre les créateurs, mais une communion d’esprit, un dialogue dans le respect de chaque univers artistique.

 

Michaël Guerra : Plasticien, styliste – Né en 1971, vit et travaille à Namur – www.michaelguerra.be

Olivia Droeshaut & Yves Dethier : Photographes – Née en 1972 à Bruxelles / Né en 1967 à Liège – Vivent et travaillent à Bruxelles – Créateurs du label Dyod – www.dyod.bewww.oliviadroeshaut.com

Michel Peetz : Plasticien, peintre, dessinateur – Né à Bruxelles en 1962, vit et travaille en Belgique – www.peetz.be

Bertrand Sottiaux : Plasticien, photographe, styliste – Né à Uccle en 1969, vit et travaille à Bruxelles – www.bertrandsottiaux.be

 

Infos pratiques:
Rue du Beffroi , 13
5000 Namur
+32 (0) 81 24 64 36
+32 (0) 476 21 25 86

www.namur.be

Page facebook de la galerie

 

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Exposition « Shakespeare romantique » – Musée Rops

Exposition « Shakespeare romantique » – Musée Provincial Félicien Rops (Namur) du 21/10/17 au 25/02/18.

 

« Ah, la vie a des moments drôles et imprévus & sublimes à la fois comme dans Shakespeare ! » écrivait Félicien Rops.
William Shakespeare (1564-1616) acquiert en Angleterre, dès 1750, le titre de maître de la littérature nationale. En France, il faudra attendre le 19e siècle pour que l’oeuvre du dramaturge prenne toute son ampleur, grâce à l’intérêt des auteurs mais aussi des peintres romantiques. Les grandes fresques littéraires du passé, celles de Dante, de Racine, mais aussi de Shakespeare deviennent alors des sources d’inspiration essentielles pour les auteurs romantiques mais aussi pour les peintres, qui entretiennent une relation particulière à l’art de la mise en scène. Eugène Delacroix, Gustave Moreau, Théodore Chassériau et bien d’autres peintres, graveurs et sculpteurs français ont consacré leur talent à interpréter les sentiments, drames et passions des héros shakespeariens.

Hamlet et Ophélie, Roméo et Juliette, Macbeth et sa « Lady », Othello et Desdémone, autant de personnages aux destins dramatiques hantés par l’amour, les remords et la mort. L’exposition au musée Rops se décline autour de ces figures tragiques qui inspireront les artistes du milieu du 19e siècle en quête de grandes épopées amoureuses, d’étrangeté et de valeurs morales. Dans la continuité du romantisme, les artistes symbolistes ont, à leur tour, représenté les héros shakespeariens, tels des archétypes des passions humaines. Constantin Meunier, Alfred Stevens, Eugène Smits et d’autres artistes belges subissent l’influence du théâtre anglais pour laisser transparaître leurs doutes et interrogations face à cette fin-de-siècle qu’ils tentent d’apprivoiser.

Grâce à la collaboration avec le musée du Louvre et le musée national Eugène-Delacroix, une soixantaine de peintures, gravures, affiches et sculptures de différentes institutions sont rassemblées au musée Rops pour donner la mesure de l’impact du théâtre de Shakespeare sur les arts plastiques au 19esiècle dont les représentations inspirent, aujourd’hui encore, les metteurs en scène et les comédiens.

Commissariat d’exposition : Dominique de Font-Réaulx, directrice du musée national Eugène-Delacroix et Marie-Lys Marguerite, directrice du musée des beaux-arts d’Arras.
En collaboration avec le musée du Louvre et le musée national Eugène-Delacroix.

Artistes exposés : Jules-Robert Auguste, Louis Boulanger, Jules Bastien-Lepage, Léopold Burthe, Leonetto Cappiello, Albert Ciamberlani, Thomas Couture, Théodore Chassériau, Eugène Delacroix, François-Emile Ehrmann, Ernest Hébert, Amédée-Ernest Lynen, Constantin Meunier, Luc Olivier Merson, Gustave Moreau, Alfons Mucha, Tony Robert-Fleury, Félicien Rops, Charles Samuel, Eugène Smits, Paul Steck, Alfred Stevens.

 

 

Infos et réservations : T. +32 81 77 67 55 ou info@museerops.be

Site internet: www.museerops.be

 

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Exposition « Vices & Vertus » – Eglise Saint-Loup

Exposition Vices & vertus - Eglise Saint-Loup

La Maison de la Culture étant en rénovation, le secteur arts plastiques de la Province de Namur continue ses activités sur le territoire provincial. L’Église Saint-Loup est l’endroit idéal pour accueillir les oeuvres d’Aidan Salakhova. Cette artiste contemporaine russe d’origine azérie s’interroge très justement sur le genre, les relations d’influences entre l’Orient et l’Occident, et plus généralement sur la religion, les tabous et l’histoire de l’art. Autant de thèmes qui participent à un débat plus général sur la notion de moralité et la signification des vices et vertus aujourd’hui. Aidan Salakhova présentera plusieurs pièces inédites dont une sculpture en marbre conçue spécifiquement pour cette première exposition personnelle en Belgique. Travaillant à Carrare, elle fait revivre la tradition de la sculpture de marbre dans un contexte contemporain.

Infos pratiques:
Eglise Saint-Loup
Service de la Culture de la Province de Namur – Transhumance
Rue du Collège • 5000 Namur • Tél: +32 (0) 81 775 525
www.vicesetvertus.be

Exposition Vices & Vertus • Musée Rops

Exposition Vices & vertus / TreM.a • Musée Rops • Eglise Saint-Loup / Salle 01

Evénement culturel de l’année – Namur  du 18/02 au 21/05/2017.

TreM.a • Musée Rops • Eglise Saint-Loup : Trois lieux emblématiques de Namur proposent des interprétations artistiques des vices & vertus depuis le Moyen Âge jusqu’à l’époque contemporaine, en passant par le 19e siècle. Traversez les siècles à la découverte d’artistes qui ont sondé les instincts humains, des plus vils aux plus vertueux.

TreM.a – Mise en images
L’exposition montre comment les artistes, du 9e au 17e siècle, ont abordé l’éternelle question du Bien et du Mal dans la mise en scène des vices et des vertus.
Les représentations dynamiques du conflit entre les vices et les vertus ont reçu leur impulsion avec la Psychomachie du poète Prudence (5e s.) lequel met en images l’idée de la victoire des vertus sur les vices. Cette idée va survivre comme expression du combat de l’âme. Les « tentations » en sont les images les plus spectaculaires. Les visions de l’enfer se développent alors pour encourager l’homme à rester vigilant. D’autre part, les représentations allégoriques sont caractérisées selon des conventions fixées par les théologiens. Celles-ci se multiplient dès le 9e siècle. Thomas d’Aquin (1225-1274) fixera l’ensemble de ces notions dans La Somme théologique. L’exposition sera ponctuée par les productions de l’artiste contemporain Antoine Roegiers. Elles permettront d’établir un dialogue entre les oeuvres anciennes et la production artistique numérique actuelle.

Musée Rops – Rops / Ensor
James Ensor (1860-1949) publie en 1904 une série de huit gravures intitulée Les Sept Péchés capitaux dont il fera des versions colorées à la main. Monstres, diables, squelettes s’invitent dans une critique grinçante des travers humains. Chez Félicien Rops (1833-1898), la satire accompagne souvent la description des vices, dont le plus éloquent est la luxure : « Les choses de nature ne sont pas sales : Naturalia non sunt turpia », écrivait Rops.
« La mort de Félicien Rops m’attriste beaucoup. Il restera un maître et grandira encore dans l’estime et l’admiration des artistes », confiait Ensor à la mort de Rops en 1898. L’exposition présente également le réseau artistique commun des deux hommes que trois décennies séparent pourtant : Théodore Hannon et Eugène Demolder furent des amis proches des deux artistes et participèrent à leur renommée artistique.

Eglise Saint-loup – Aidan Salakhova
La Maison de la Culture étant en rénovation, le secteur arts plastiques de la Province de Namur continue ses activités sur le territoire provincial. L’Église Saint-Loup est l’endroit idéal pour accueillir les oeuvres d’Aidan Salakhova. Cette artiste contemporaine russe d’origine azérie s’interroge très justement sur le genre, les relations d’influences entre l’Orient et l’Occident, et plus généralement sur la religion, les tabous et l’histoire de l’art. Autant de thèmes qui participent à un débat plus général sur la notion de moralité et la signification des vices et vertus aujourd’hui. Aidan Salakhova présentera plusieurs pièces inédites dont une sculpture en marbre conçue spécifiquement pour cette première exposition personnelle en Belgique. Travaillant à Carrare, elle fait revivre la tradition de la sculpture de marbre dans un contexte contemporain.

Infos pratiques:
TreM.a Musée provincial des Arts anciens • Trésor d’Oignies
Hôtel de Gaiffier d’Hestroy • Rue de Fer, 24 • 5000 Namur
Tél: +32 (0) 81 776 754
Musée Félicien Rops
Rue Fumal, 12 • 5000 Namur
Tél: +32 (0) 81 776 755
Eglise Saint-Loup
Service de la Culture de la Province de Namur – Transhumance
Rue du Collège • 5000 Namur • Tél: +32 (0) 81 775 525
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h (le dimanche, l’Église Saint-Loup est accessible uniquement de 13h à 18h)
Chaque lieu est ouvert en nocturne un jeudi/mois jusqu’à 20h
Infos supplémentaires à partir de fin janvier 2017 : www.vicesetvertus.be

Contacts presse :
• Isabelle De Longrée / Maison de la Culture
Tél: +32 (0) 81 775 564
isabelle.delongree@province.namur.be
• Ameline Engelen / TreM.a
Tél. : +32 (0) 81 775 338
ameline.engelen@province.namur.be
• Valérie Minten / musée Rops
Tél. : +32 (0) 81 775 370
valerie.minten@province.namur.be

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Umbrella Sky Project

Visites virtuelles 360°

Umbrella Sky project est un projet qui a débuté en 2011 dans le cadre du célèbre festival annuel d’ « Ágitagueda Art Festival » au Portugal. Chaque année, durant les chauds mois d’été, une poignée de petites rues de la ville bénéficient de ces installations artistiques éphémères. Les parapluies colorés fournissent de l’ombre aux passants et ajoutent de la couleur dans le quotidien.

Les créateurs du projet Umbrella Sky, ont également lancé des ramifications de ce travail dans d’autres villes comme Lisbonne ou encore ici à Namur (Belgique).

Website: sextafeira.pt
Facebook: facebook.com/UmbrellaSkyProject
Twitter: @umbrellaskypt